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DÉCOTER [dekɔte]
v.

  

v. intr. ou pron. VieilliS’écarter (de qqch. servant de point d’appui), s’ôter (de quelque part); par ext. s’en aller, partir.

Décote de là. Décote-toi que je passe le torchon.

On a eu beau lui dire de s’en aller, il n’a pas décoté. 1930, dans GPFC.

v. tr. Pousser, faire partir (qqn).

Si tu ne te recules pas, je vais te décoter. 1930, dans GPFC.

loc. Sans décoter : sans relâche, sans désemparer.

Travailler sans décoter. 1930, dans GPFC.

Histoire

De accoter; depuis 1908 (BPFC 6/8, p. 316-317). Héritage des parlers de France; relevé dans le Nord-Ouest et le Centre (v. FEW accǔbĭtare 24, 91a, DottMaine 148, et JaubCentre2, s.v. décotter). L’emploi transitif (depuis 1908, BPFC id.) a été signalé également dans les parlers du Nord-Ouest et du Centre, où est en outre attestée la locution sans décoter (v. FEW id., VerrAnj, DudPerch, s.v. décotter, VivNant, LapBerr2 et TissBerr).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Décoter. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 9 décembre 2024.
https://www.dhfq.org/article/decoter