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ALUMINERIE [alyminʀi]
n. f.

  

Usine de production d’aluminium; industrie de l’aluminium.

2011, Framlambert, Ancienne aluminerie de Shawinigan [photo], CC BY-SA 3.0. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ancienne_aluminerie_de_Shawinigan.JPG

L’aluminerie de Bécancour.

Rem.1. Connu en France, mais paraît être d’emploi peu courant (voir Histoire). 2. A fait l’objet d’un avis de recommandation de l’OQLF (voir OLF-Avis4, no 77).

L’usine d’Alcan à l’Isle Maligne aura elle aussi une nouvelle salle de cuves, d’une capacité de 22,000 tonnes par année [...]. D’après un rapport de la compagnie, les 5 alumineries d’Alcan atteindront une capacité totale de production de 762,000 tonnes à la fin de 1956 [...]. 1956, Le Lac-St-Jean, Alma, 3 mai, p. 4.

Il [le village de St-Lawrence] alimente, à lui seul, les alumineries du Canada et une bonne partie des alumineries et des aciéries des États-Unis en fluorine, un composant chimique qui entre dans la production de l’aluminium et de l’acier. 1975, La Presse, Montréal, 29 avril, p. C1.

Trois projets d’investissement dans l’aluminerie sont en voie de négociation. 1989, Le Devoir, Montréal, 25 février, p. A3.

Histoire

De alumine, et -erie. Depuis 1956. Attesté dans quelques grands dictionnaires de France (depuis Larousse 1866; v. aussi Quillet 1937 et 1974, Robert 1985 « technique ou commerce »), mais absent des usuels (p. ex. PLar 1991 et PRobert 1993; figure dans Lexis 1979, s.v. alumine, avec la mention « Au Canada »), ce qui indique qu’il n’y est pas d’usage courant et explique qu’il a pu être considéré comme une création d’origine canadienne (v. DubRég 9 et RobMan2 119); il semble que le mot se répande de nos jours auprès des industriels français sous l’influence du Québec.

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Aluminerie. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 26 avril 2024.
https://www.dhfq.org/article/aluminerie