ALLIGATOR2 [aliɡatɔʀ]
n. m.
Aussi prononcé [aleɡetœʀ], [elikatɔʀ], [ɛnikatɔʀ] et, par aphérèse, [nikatɔʀ].
(Dans le voc. de la drave). Bateau-remorqueur dont on se servait autrefois sur les lacs et les rivières pour transporter à la traîne de grandes quantités de billots flottant en masse compacte.
1908, C. Macnamara, Alligator [photo], Wikimedia Commons. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Alligator_boat_2.jpg[...] en temps de sécheresse, la rivière coulant toujours à pleins bords comme avant, cela [le barrage] permet au flottage de s’exécuter avec le minimum de temps, sauf aux endroits où le lit ordinaire a été élargi par le lac artificiel créé. Cependant, on peut au moyen de barrages flottants y diriger sans accident la marche des bois; d’ailleurs on y fait le touage, au moyen de bateaux spéciaux appelés alligators. 1935, « Rapport du ministre des Terres et Forêts de la province de Québec », dans Documents parlementaires, vol. 69, t. 3, 1936, p. 26.
Histoire
Depuis 1935. Emprunt de l’anglais nord-américain où le mot n’est cependant attesté que depuis 1942 (dans le voc. de l’exploitation forestière traditionnelle, v. DARE; v. aussi DictCan et Webster 1986). Cet emprunt s’est diffusé par l’oral, ce dont rendent compte les diverses prononciations qu’il a connues.