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VENDEUR, VENDEUSE [vɑ̃dœʀ, vɑ̃døz]
n.

  

(Emploi critiqué). (En parlant d’un produit). Bon, gros vendeur, qui se vend bien, qui s’écoule rapidement. Meilleur vendeur, qui est le préféré des consommateurs. Mauvais vendeur, qui se vend mal.

Puis Tit-Blanc cria à la Barloute : – La crème glacée Champlain est-y à veille d’arriver? C’est la meilleure. Et bonne vendeuse! 1944, R. Lemelin, Au pied de la Pente Douce, p. 126.

Il n’est pas étonnant de constater que les publications québécoises, plus particulièrement les livres, sont souvent traitées en parentes pauvres dans les étalages et les présentoirs, où les meilleures places vont aux « meilleurs vendeurs ». 1978, Gouvernement du Québec, La politique québécoise du développement culturel, t. 2, p. 314-315.

Myriam demande un philtre d’amour. – C’est mon plus gros vendeur, dit Miracle, j’en ai toujours des frais en stock. 1987, Fr. Noël, Myriam première, p. 150.

 Par ext.

[...] le marché de la construction domiciliaire est en train d’en faire [de l’architecture d’imitation] un spécimen de consommation puisque c’est un ‘bon vendeur’, comme on dit ici. 1972, M. Lessard et H. Marquis, Encyclopédie de la maison québécoise, p. 456.

Histoire

Depuis 1927 (Blanch4); d’après l’anglais seller « an article, as a hat, considered with reference to its sales » (v. Random 1983 et OED-Suppl 1986).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Vendeur, vendeuse. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 28 mars 2024.
https://www.dhfq.org/article/vendeur-vendeuse