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VENDANT, VENDANTE [vɑ̃dɑ̃, vɑ̃dɑ̃t]
adj.

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Prix vendant : prix de vente.

– Q. : Comment saviez-vous quel était le prix coûtant? – R. : J’ai eu la marque. [...] j’ai eu la marque du prix coûtant et du prix vendant1895, Québec, BAnQQ, Cour d’appel (Québec), cause no 16, factum de l’appelant, p. 45.

McTavish posa un fusil sur le comptoir. C’était une arme de qualité bien ordinaire, efficace toutefois, mais dont le prix vendant à la ville était très bas. 1958, Y. Thériault, Agaguk, p. 70.

Et, dans cette jungle [des ordinateurs], la différence de prix entre des composantes ordinaires et des pièces de qualité est de 350$ environ au total au coûtant, se répercutant dans une différence de 150$ à 200$ au prix vendant. Jugez si cela en vaut la peine. 1996, M. Truchon, dans Le Soleil, Québec, 25 août, p. B3.

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Région.(Saguenay–Lac-Saint-Jean). (En parlant d’un bien). Facile à vendre, qui trouve facilement preneur.

Maison vendante.

C’est vendant : c’est une période où il est facile de vendre un bien.

Histoire

1Depuis 1895; d’après l’anglais selling price (v. Webster 1986 et OED). 2Depuis 1988 (LapMots); d’après l’anglais selling « readily finding buyers » (Webster 1986).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Vendant, vendante. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 5 février 2025.
https://www.dhfq.org/article/vendant-vendante