SMOCK [smɔk] ou [smok]
n. m.
1. Aussi prononcé [smuk], notamment au Saguenay–Lac-Saint-Jean. 2. Variante graphique : smoke.
VieilliVêtement féminin ample et de tissu léger qui se porte général. comme blouse de protection par-dessus d’autres vêtements (robe d’intérieur, uniforme, etc.); vêtement de femme enceinte, de type blouse ou robe.
2023, TLFQ, Couvre-tout (« smock ») fleuri [photo].Un smock uni, fleuri. Mettre son smock pour faire la cuisine. Travailler en smock.
Par ext. Vêtement servant d’uniforme aux serveuses de restaurant.
Ecoulement spécial de robes lavables importées pour fillettes [...]. Smocks anglais en beau broadcloth [« popeline »] avec bouffants à l’avenant. 1930, La Presse, Montréal, 9 juillet, p. 2 (annonce).
A huit heures pile Jeanne fourre sa carte sous le poinçon-horaire. [...] Elle va décrocher son smock de travail et, dans un coin de l’atelier, l’endosse sur son jupon. Sous son manteau, elle ne met plus de robe. C’est inutile. Elle entre à la « Paramont Display » à huit heures, elle en sort à six heures. 1967, Cl. Jasmin, Les cœurs empaillés, p. 27.
Moi, je suis toute prête, Colombe. Ouvrant son « smock » Tiens, regarde, j’ai ma robe en dessous de mon smock [...]. J’attends Basile d’une minute à l’autre; on partira dès qu’il sera arrivé. 1969, M. Gamache, Cré Basile, 4 février, p. 1-2 (télév.).
Des fois le monde sont pas c’qu’on pense? Ben chus pas une waitress, les gars, pis j’m’appelle pas Louise! Mon smock noir, ma perruque blonde, c’est juste un déguisement. 1972, M. Tremblay, Demain matin, Montréal m’attend, p. 55.
Syn. de sarrau.
2022, TLFQ, Sarrau (« smock ») [photo].Parfait! Tu peux y aller. Oublie pas, le petit change est dans le portefeuille. Les billets dans la poche, là, de ton ‘smock’ blanc. En avant mon petit Clément! On voit Clément qui s’éloigne de lui. On l’entend qui clame : ‘Chocolat, liqueurs, sandwiches, gâteaux, cigarettes [...]!’ 1974, Cl. Jasmin, La Petite Patrie, 6 octobre , p. 35; télév.
Histoire
Depuis 1930. De l’anglais, sauf le sens d’« uniforme de serveuse de restaurant » qui n’est attesté qu’en français québécois (v. Webster 1986, OED-Suppl 1986 et CollinsR 1987).