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SHORTENING [ʃɔʀtniŋ]
n. m.

  

(Surtout dans le voc. de la publicité). Corps gras fabriqué industriellement à partir de graisse animale ou végétale et utilisé, en cuisine, dans la fabrication de différentes sortes de pâtes, pour faire frire des beignes, etc.

2022, TLFQ, Graisse (« shortening ») [photo].

Rem.Dans la langue courante, on utilise plutôt le mot graisse.

 graisse (sens II.3).

On se sert de la graisse composée (shortening) pour augmenter la douceur veloutée du pain, lui donner un goût riche, et aussi pour aider à le conserver frais. 1922, Recettes Ogilvie pour la cuisinière moderne, 2e éd., p. 14.

Pour la friture, on peut se servir tant et plus de ce produit purement végetal [sic]. [...] Le Domestic étant un shortening parfait, il est homogénéisé. Ceci ajoute une consistance plus fine et plus unie à tous gâteaux et pâtisseries. 1930, La Presse, Montréal, 13 janvier, p. 22 (annonce).

Rony Nizard [un pâtissier] ne se sert d’aucun gras animal, d’aucun préservatif [...]. Il travaille avec des œufs et du beurre frais et du shortening végétal à 100 %. 1987, A +, le magazine Affaires +, mars, p. 101.

Histoire

Depuis 1922. De l’anglais (v. OED-Suppl 1986 et Webster 1986).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Shortening. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 17 avril 2024.
https://www.dhfq.org/article/shortening