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ROUÂPER [ʀwɑpe]
v. tr.

1

VieuxRâper.

Rouâper de la muscade. 1930, La Société du parler français au Canada, Glossaire du parler français au Canada, p. 600.

2

VieilliGratter, déblayer (le chemin).

 Par méton. Déplacer (de la neige) en grattant le chemin.

  rouâpe (sens 2).

Nous avons rouâpé beaucoup de neige cet hiver‑là. 1975, Shawinigan, Corpus du Centre d’études linguistiques de la Mauricie (enq.; âge de l’informatrice : 64 ans).

3

VieuxBattre, réprimander, gronder.

Il s’est fait rouâper par son père. 1930, La Société du parler français au Canada, Glossaire du parler français au Canada, p. 600.

 (Variante). Rouâber (GPFC).

Histoire

Dérivé de rouâpe.

1Depuis 1930 (GPFC), avec influence du v. râper. 2Depuis 1930 (GPFC). 3Depuis 1930 (GPFC, qui enregistre aussi la forme rouâber « rouer (de coups), battre; gronder, réprimander »). Le sens 3, qui s’applique à des êtres animés, est métaphorique. 

  enfifrewâper; rouâpe.

Nouvelle entrée de la deuxième édition

Dernière révision : décembre 2022
Pour poursuivre votre exploration du mot rouâper, consultez notre rubrique Saviez-vous que et visionnez notre capsule vidéo Dis-moi pas!? sur le site Web du Trésor de la langue française au Québec
Trésor de la langue française au Québec. (2022). Rouâper. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 4 octobre 2024.
https://www.dhfq.org/article/rouaper