ROUÂPER [ʀwɑpe]
v. tr.
VieuxRâper.
Rouâper de la muscade. 1930, La Société du parler français au Canada, Glossaire du parler français au Canada, p. 600.
VieilliGratter, déblayer (le chemin).
Par méton. Déplacer (de la neige) en grattant le chemin.
rouâpe (sens 2).
Nous avons rouâpé beaucoup de neige cet hiver‑là. 1975, Shawinigan, Corpus du Centre d’études linguistiques de la Mauricie (enq.; âge de l’informatrice : 64 ans).
VieuxBattre, réprimander, gronder.
Il s’est fait rouâper par son père. 1930, La Société du parler français au Canada, Glossaire du parler français au Canada, p. 600.
(Variante). Rouâber (GPFC).
Histoire
Dérivé de rouâpe.
1Depuis 1930 (GPFC), avec influence du v. râper. 2Depuis 1930 (GPFC). 3Depuis 1930 (GPFC, qui enregistre aussi la forme rouâber « rouer (de coups), battre; gronder, réprimander »). Le sens 3, qui s’applique à des êtres animés, est métaphorique.