REMOUILLER [ʀəmuje]
v. impers.
Attesté surtout à l’oral.
Rare, fam. Pleuvoir de nouveau.
Le voyage se poursuivit ensuite sur une eau calme. Le temps s’étant encore rembruni, « Chemise Bleue » arrêta son canot pour attendre celui où était M. Gaskell, et pour faire une proposition qui fut aussitôt acceptée : [/] – Il va remouiller à pleins sciaux (seaux), mais ce ne sera qu’un abord [= averse]; êtes-vous pour aller vous abrier (abriter) dans une maison à trois arpents d’icite, sur la rive gauche? 1934, F. van Bruyssel, Jean Vadeboncœur et Marie-Anne Lafrance : Canadiens Français, p. 212.
Les sinistrés des inondations de cette semaine à Québec sont en colère. Ils dénoncent le manque d’aide de la Ville et ont décidé de se regrouper. […] « Il faut trouver une solution, parce que demain matin, si on ne fait rien et qu’il remouille comme ça, ça rentre dans les sous-sols. […] ». 2005, Société Radio-Canada, ICI Radio-Canada (site Web), Ici Québec (nouvelles), 1er octobre.
Les athlètes ne sont pas les seuls à suer un bon coup sur les terrains de tennis. La casquette bien vissée sur la tête et le chandail rentré dans les bermudas (c’est le règlement), les chasseurs de balles aussi ont chaud. […] Le plus dur? « Assécher le terrain! », répondent-ils en chœur. « Souvent on vient de finir de sécher le terrain et il remouille » […]. 2007, La Voix de l’Est, Granby, 26 juillet, p. 31.