QUICK LUNCH [kwiklɔnʃ]

n. m.

VieilliSyn. de casse-croûte.

 (En apposition).

Restaurant quick lunch.

Dans le premier rapport [du Conseil de Ville de Lévis], le comité général recommande [...] 4^o. De ne pas accéder à la demande de M. Gordon Stroud, de Sherbrooke, pour l’établissement d’un « Quick Lunch » entre l’Hôtel Victoria et la Banque de Montréal. 1913, Le Soleil, Québec, 13 mai, p. 9.

Un quick-lunch, rue Craig, qui donne $200 de bénéfices nets par semaine, démontre amplement qu’en effet, c’est un métier appauvrissant... que de ne pas manger chez soi, à Montréal. 1920, Le Devoir, Montréal, 24 septembre, p. 1.

Elle avait finalement échoué dans un petit quick lunch où, pour un prix modique, les vagabonds, les affamés venaient tromper leur faim en mangeant des nourritures grossières et frélatées [sic] préparées avec de la graissaille et des huiles rancies. 1936, A. Laberge, Visages de la vie et de la mort, p. 220.

Vacances au rythme de toutes nos envies... On s’est carrés sur les mini-plages des piscines, on a fréquenté les cinémas du ciel, mangé du pop-corn de toutes les couleurs, bu de toutes les canettes de liqueur dans les casse-croûte, les garages, les quick-lunchs. 1980, J.-P. Filion, Cap Tourmente, p. 147.

Ce qu’il y a dans les cafétérias, on le retrouve au snack bar, quick lunch, etc., rendez-vous des gens ayant peu d’argent. 1981, Éducation Québec, mai, p. 2.