PRUCHERAIE [pʀyʃʀɛ]
n. f.
(Surtout dans la langue des botanistes, des spécialistes de la foresterie). Peuplement forestier de pruches.
Troglodyte des forêts [sous-titre] […] À l’orée d’une prucheraie mature; quelques arbres sont déracinés; près d’une de ces souches renversées autour de laquelle la neige est fondue. 1977, Bulletin ornithologique, vol. 22, no 1, p. 10.
Entretenus mécaniquement, les sentiers du Mont-Saint-Bruno sillonnent des collines ceinturées de pruches. C’est dans la prucheraie que niche la chouette rayée qu’un œil avisé saura détecter. 1990, La Presse, Montréal, 11 janvier, sports, p. 8.
Dans le Québec méridional, les prucheraies se rencontrent en mosaïque de peuplements de petites superficies à l’intérieur de la forêt feuillue. 2000, S. Bédard, Accroissement et régénération des prucheraies dix ans après une coupe de jardinage dans une aire d’hivernage de cerf de Virginie, p. 2.
[Des citoyens] voudraient notamment préserver une prucheraie centenaire. « Il y a tellement de valeur écologique dans ce secteur, ce serait péché de nous en tenir seulement à la prucheraie. Nous voulons une contre-expertise sur la valeur écologique du territoire. » 2017, La Tribune, Sherbrooke, 7 juin, p. 4.
Cette réserve écologique assure la protection d’une prucheraie à pin blanc, une forêt ancienne et mature. Il s’agit d’un groupement exceptionnel, car très rare au Québec. 2022, S. Lacoursière, Plan de conservation des habitats fauniques riverains de la MRC de Lotbinière : Secteur Ouest, p. 37.
Histoire
Depuis 1977. De pruche et du suffixe ‑eraie, forme élargie de ‑aie, suffixe collectif servant à former des substantifs féminins désignant une plantation ou un lieu où croissent des végétaux (v. TLF).