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MARINAGE [maʀinaʒ]
n. f.

  

(Au pluriel). VieilliSyn. de marinades.

2022, TLFQ, Marinages [photo].

Concombres à marinages.

[...] pour façon de confitures [...] pour façon de marinages. 1822, Québec, ASQ, Séminaire 124, no 383.

Ensuite la cuisinière m’a envoyé à la grocerie du coin pour y cri une foule d’articles qui lui manquaient pour le fricot. C’était [...] un gallon de marinages, de la castonnade, du sucre blanc, des petits pois français en cannes, [...] j’en avais un plein panier à rapporter. 1887, Le Violon, Montréal, 2 juillet, p. 2.

Le bonhomme toise les pots de marinages, quatre cinq couleurs, enligne les taches de sauce sus la nappe, la moutarde au raifort, tusortes [= toutes sortes] d’autres bonnes choses dans le vinaigre, rêvasse, équarquille [sic] les yeux devant sa banane écrasée, pauvre lui! 1974, J.-M. Poupart, C’est pas donné à tout le monde d’avoir une belle mort, p. 56-57.

Histoire

De mariner. Depuis 1810 (VigerB). N’a pas été relevé ailleurs qu’au Canada; cp. cependant marinage « préparation que l’on fait subir à certaines viandes destinées à être conservées », attesté en français moderne depuis 1867 (v. FEW marīnus 61, 346).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Marinage. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 1 novembre 2024.
https://www.dhfq.org/article/marinage