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FUNNIES [fɔnez]
n. m. plur.

  

VieilliBandes dessinées, en partic. celles publiées dans les pages d’un journal; pages d’un journal qui contiennent des bandes dessinées.

– Ginette : Tes funnies, tu peux pas aller é lire ailleurs? – Pitou : [...] J’sus ben icitte pis j’vas rester icitte. – Ginette : [...] Moman?... Appelez donc Pitou. Dites-y d’ nous laisser tranquilles! – Madame Bélair : [...] Pitou? – Pitou : [...] J’ les dérange pas, j’lis é comiques! 1948, P. Dagenais, Faubourg à m’lasse, 10 novembre, p. 2 (radio).

C’est le moment pour vos enfants de faire connaissance avec les vrais écrivains. Donnez-leur des récits de voyages, ils aimeront cela follement. Donnez-leur aussi non seulement des livres écrits pour eux, mais ceux où ils pourront puiser quelque chose, une somme de connaissances qui vaut bien, je vous assure, les « funnies » de quelque sorte qu’ils soient. 1950, O. Oligny, Entre nous, 8 juin, p. 2 (radio).

– Torticoli : Passe-moi le journal que je lise mes « funnies ». – Ladéroute : [...] Veux-tu que je te les lise, ça va te reposer la vue. – Torticoli : Lis pas les « funnies », tu vas décourager Tarzan! 1953, L. Jodoin et al., Radio-Carabin, 29 avril, p. 7 (radio).

C’est toujours Guillaume qui a les « funnies », pis quand je viens pour lire la suite de l’éditorial, la page est toute coupaillée. Bien entendu, c’est Napoléon qui a passé dedans avec ses ciseaux. 1962, R. Lemelin, La famille Plouffe, 18 juin, p. 3 (radio).

Histoire

Depuis 1948; emprunt de l’anglais américain (v. Mathews et OED-Suppl 1972, s.v. funny; v. aussi Random 1983, s.v. funny1).

Version du DHFQ 1998
Pour poursuivre votre exploration du mot funnies, consultez notre rubrique En vedette sur le site Web du Trésor de la langue française au Québec.
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Funnies. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 21 mars 2025.
https://www.dhfq.org/article/funnies