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FOURRURIER [fuʀyʀje]
n. m.

  

(Emploi critiqué). Fourreur.

(En composition). Maître-fourrurier.

 manchonnier, manchonnière.

Excellente location pour place d’affaires, grands salons, ateliers, bureau. Convenable [pour] fourrurier, couturière, décorateur d’intérieur, photographe. 1940, La Presse, Montréal, 9 mars, p. 55 (annonce).

[...] un maître-fourreur [...] a bien voulu apporter des précisions quant à la marche à suivre que devrait adopter le consommateur avant de finaliser l’achat d’une fourrure. [...] Les animaux d’élevage sauvage sont tués une fois par année, plus précisément entre les mois de novembre et février. C’est également entre ces mois qu’ont lieu les encans annuels auxquels participent plusieurs pays du monde, dont l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le Canada et bien entendu, les fourruriers du Québec. 1979, L’Avenir de l’Est, Montréal, 2 octobre, p. 11.

Histoire

Depuis 1940. Le mot a été relevé dans la langue du XVIe s. sous la forme fourreurier, dérivée de fourrure (v. Godefroy et Huguet). Certains commentateurs québécois ont mis le mot en rapport avec l’anglais furrier, sans doute à tort (v. par ex. Barbeau2 88).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Fourrurier. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 19 avril 2024.
https://www.dhfq.org/article/fourrurier