DUMB [dɔm]
adj.
Variante graphique : raredum.
Pop.(Général. en fonction attribut). Qui est peu intelligent, qui est niais, bête, stupide.
En parlant de M. Bennett, M. Pouliot l’a qualifié de lâcheur. M. MacNichol s’est objecté à ce mot. M. Pouliot a répliqué : « Vous ne m’empêcherez pas cependant de l’appeler dumb (obtus, épais, bête), mot que le prédécesseur du président actuel m’a déjà permis d’employer. » 1939, Le Devoir, Montréal, 21 avril, p. 10.
Niaiseux pis dumb comme il est, y se doutera jamais de rien! 1958, J. Desprez, Docteur Claudine, 7 août, p. 4 (radio).
Ça fait cent fois que t’essayes de m’expliquer c’qui se passe, Mercedes, pis j’comprends pas. Que c’est que tu veux, chus dumb. C’est pas de ma faute. 1978, M. Tremblay, La grosse femme d’à côté est enceinte, p. 19.
Sa réputation était-elle surfaite? « J’ai l’air intelligente [...]. C’est pour ça qu’on avait peur de moi. On préférait les femmes un peu plus ‘dum’. J’ai peut-être un peu changé, on fait de la télé pour le public. » 1995, Échos Vedettes, Montréal, sem. du 8 au 14 avril, p. 14.
Par réduplication. Dumb-dumb.
Avoir l’air un peu dumb-dumb.
Histoire
Depuis 1939. De l’anglais (v. Webster 1986, s.v. dumb1, et OED-Suppl 1972).