DÎNER-CAUSERIE [dinekozʀi]
n. m.
Variante graphique : dîner causerie.
Repas du soir (ou, plus rarement, du midi) au cours duquel un conférencier prend la parole.
Dîners-causeries hebdomadaires, mensuels. Dîner-causerie à 50 $ le couvert. L’hôte, l’invité d’honneur, le conférencier d’un dîner-causerie.
Rem.Lorsqu’il s’agit du repas du soir, on trouve aussi parfois souper-causerie.
déjeuner-causerie; souper-causerie.
Le soir du même jour aura lieu au Bout-de-l’Ile le prochain dîner-causerie de la Chambre [de Commerce]. 1910, Le Devoir, Montréal, 19 mai, p. 4.
L’Association de la Jeunesse libérale avait comme hôte d’honneur, hier soir, à son dix-huitième dîner-causerie, sir Lomer Gouin. 1920, Le Devoir, Montréal, 22 juin, p. 8.
C’est mercredi soir, le 21 janvier, au Cercle Universitaire, qu’aura lieu[,] sous la présidence de Mme Estelle D. Séguin, le dîner-causerie mensuel du Conseil des Femmes-Membres de la Chambre de Commerce du District de Montréal. 1959, Le Devoir, Montréal, 20 janvier, p. 6.
Le Comité agri-rencontre de la Rive-Sud convie tous ceux qui s’intéressent au milieu agricole dans le comté de Lévis à un dîner-causerie ayant pour sujet « La protection de l’environnement en milieu agricole », qui aura lieu le 23 septembre à partir de 11h30 à l’aréna de Saint-Henri. 1994, Le Soleil, Québec, 19 septembre, p. B1.
Histoire
Depuis 1910. Composé de dîner n. m. « repas du soir » (ou « repas du midi ») et causerie n. f. « exposé oral sur un ton de familiarité et de simplicité devant un auditoire de dimension plutôt réduite » (TLF). Ce type de composition est bien attesté en français : cp. dîner-colloque, dîner-concert, dîner-débat (ibid.).