DÉZIPPER [dezipe]
v.
v. tr. Ouvrir la fermeture à glissière de.
Dézipper sa robe, sa jupe, son pantalon, fam.ses culottes.
Ouvrir (une fermeture à glissière).
2022, TLFQ, Dézipper [vidéo].Dézipper un zipper.
[...] j’ai enlevé mon chandail, sans dire un mot... J’ai dézippé ma juppe [...]. J’ai descendu mes ptites culottes, pis une fois tout nue, jme sus glissée en dssous des couvartes... 1976, J.-Cl. Germain, Les hauts et les bas dla vie d’une diva, p. 70.
[...] l’enfant se dirigea vers le sac de vinyl [sic] que Maryse avait apporté avec ses bagages et la boîte de couches. – Inou, dit-il. [/] Maryse dézippa le sac et Gabriel, frétillant de contentement, en sortit son chat Popsicle. 1983, Fr. Noël, Maryse, p. 185.
Dézippé, dézippée adj. Dont la fermeture à glissière est ouverte.
Porter sa veste dézippée. Avoir la braguette dézippée.
Sa robe [...], dézippée, laissait voir sur le cercle de sa chair des jets d’amour chaud. 1973, E. Cocke, Sexe-fiction, p. 69.
v. pron. Ouvrir la fermeture à glissière de son vêtement, d’un de ses vêtements, en partic. celle de la braguette de son pantalon.
On regarde Le blé en herbe au canal 10 [...]. Ça commence bien. C’est cochon [...]. On se prépare à se dézipper en priant le bon Dieu que ça ne se morpionne pas. 1973, R. Ducharme, L’hiver de force, p. 31.
Dézippé, dézippée adj. Qui s’est dézippé.
En fin d’après-midi, les hommes, à demi-saouls, dézippés, suant, rotant après avoir trinqué comme des zouignes, ces messieurs regardent la lutte à la télévision. 1974, J.-M. Poupart, C’est pas donné à tout le monde d’avoir une belle mort, p. 143.