COUVRE-TOUT [kuvʀətu]
n. m. invar.
Vêtement ample, à manches courtes ou longues et général. ouvert à l’avant, qui se porte par-dessus d’autres vêtements pour les garantir de la poussière, de la saleté, etc.; en partic., blouse de protection en tissu léger pour femme ou enfant.
2023, TLFQ, Couvre-tout [photo].Faire le ménage en couvre-tout. Enfant qui met un couvre-tout pour faire du bricolage. (En appos.). Tablier couvre-tout.
Tabliers couvre-tout pour dames. Indiennes de bonne qualité, couleurs assorties, dessins à rayures ou à carreaux, style très ample, avec manches courtes, poches et ceinture. 1920, Le Devoir, Montréal, 13 avril, p. 8 (annonce).
Au fond de la véranda, Estelle, qui a mis à profit un voyage d’emplettes à Prince-ALBert, a installé un imposant tableau noir servant aux démonstrations savantes (!) du jeune professeur en « couvre-tout » gris. Ses talents d’artiste lui sont utiles ici. Elle dessine, en quelques coups de craie, la chose ou l’objet qu’elle veut faire nommer à ses élèves. 1937, C. Lagacé, dans CF 25/6, 1938, p. 627.
Un couvre-tout est toujours très utile dans une maison, car il permet de vaquer à vos occupations tout en restant bien mise, car il protégera vos plus belles robes. Il s’enlève rapidement lorsque la visite se présente. 1950, Le Nouvelliste, Trois-Rivières, 5 octobre, p. 19 (annonce).
Le père Villeneuve arriva sans s’annoncer. Élisabeth était à faire le ménage du salon et cacha mal sa gêne d’être prise en couvre-tout, un fichu sur la tête pour se protéger des poussières. 1992, A. Cousture, Ces enfants d’ailleurs, t. 1, p. 347.
VieuxVêtement pour enfant, d’une seule pièce.
Couvre-tout à manches courtes et jambes longues.
Histoire
Depuis 1920 (dans tablier couvre-tout; absol. depuis 1930, v. La Presse, 4 février, p. 6 : joli couvre-tout sur coton jaune). Calque de l’anglais coverall « something that covers entirely, esp[ecially] a full-length outer garment » qui, de nos jours, a principalement cours en anglais nord-américain (v. OED-Suppl 1972 et Webster 1986).