COCOTTE ou
COCOTE [kɔkɔt]
n. f.
La graphie cocote est aujourd'hui vieillie.
Nom donné communément au cône des conifères.
2022, TLFQ, Cocottes à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson [photo]. 2022, TLFQ, Cocottes sur les berges de la rivière Saint-Charles, Québec [photo].Cocotte de sapin, d’épinette.
Cocotte de pin : pomme de pin.
Nom donné au cône, à la capsule qui porte les graines de diverses autres plantes.
Cocotte d’aulne. Cocotte de vinaigrier.
[...] Pierre n’abattrait aucun des pins qui croissaient. Ces vieux fûts rougis de gomme portaient à leur sommet un toit d’aiguilles, plat. Ils abritaient un sol différent, sorte de sommier élastique composé de branches mortes et de cocotes, où le pied s’enfonçait comme en un tapis sec [...]. 1941, L.-P. Desrosiers, Les opiniâtres, p. 69.
Quand le soleil haut avait suffisamment réchauffé l’air montagnard, tous deux marchaient par les sentiers étroits, la main dans la main. – Tiens, Adrien, assieds-toi là. Moi, je vais ramasser des cocotes. J’ai apporté mon grand sac. Cela sent si bon dans le feu. 1949, Ringuet, Le poids du jour, p. 314.
[...] le Pin blanc est surtout recherché pour la valeur de son bois. L’écorce imbibée de térébenthine est utilisée par la médecine populaire contre les brûlures; nos ancêtres attribuaient aussi des propriétés toniques à la décoction des « cocottes » dans du lait. 1949, L.-Ph. Audet, Le chant de la forêt, p. 33.
Elle aimait beaucoup ça, l’Anse. Elle s’habillait tous les jours pour faire une grande marche. Quand elle rentrait, elle ramenait inévitablement des branches, des cocottes, des lycopodes, des roseaux séchés. Elle faisait des bouquets qu’elle colorait avec des encres achetées à la Baie; elle tressait des guirlandes... 1973, J. O’Neil, Les hirondelles, p. 99-100.
Histoire
Depuis 1909 (Dionne). Relevé en lorrain (v. FEW kŏk- 2, 859b, RollFlore 11, p. 198, et LanhLorr2).