CHIEN(-)CHAUD [ʃjẽʃo]
n. m.
Syn. de hot-dog.
2022, TLFQ, Chiens-chauds [photo].Des chiens-chauds.
Rem.Employé à l’origine pour éviter la forme anglaise hot-dog, ce mot a connu une certaine diffusion mais a été souvent critiqué comme traduction boiteuse et de mauvais goût; de nos jours, utilisé surtout par plaisanterie.
Chiens Chauds et French vous en raffolerez! Franchement, ce ne serait pas un vrai Chien Chaud sans la Moutarde Préparée French! 1950, Le Nouvelliste, Trois-Rivières, 3 mai, p. 4 (annonce).
C’est l’ouverture de la saison, le brouhaha général, les voix, les rires, les cris de vacances d’un monde qui arrive à pied, en voiture, de partout, et qui s’engouffre comme des animaux dans la grande salle de danse de l’hôtel. Mon premier client est là... et d’autres qui suivent à la file : – Ane pétaque pis un Pepsi... – Un hot-doye stimmé, relish moutarde. – Une pétate frite avec du vinaigre. [/] Une femme pimbêche apparaît : – Un chien chaud garni, s’il-vous-plaît. 1977, J.-P. Filion, Les murs de Montréal, p. 113.
C’est bien connu, le Forum est le temple du hockey. Mais un des objets du culte est évidemment le hot-dog rôti. [...] Des hot-dogs, on en sert une dizaine de milliers par match. [...] Dans les loges privées, les présidents de compagnie s’empiffrent autant que le plus humble des fans. Ronald Corey, président du Canadien et le vice-président Aldo Gianpolo sont aussi de grands amateurs de chiens chauds. 1989, La Presse, Montréal, 18 janvier, p. C2.
Histoire
Depuis 1927 (Blanch4, s.v. hot : « Ne pas dire : un chien chaud »). Traduction littérale de l’anglais américain hot dog. Relevé par TLF comme mot du français populaire (s.v. chien), mais généralement absent des autres dictionnaires consultés; figure parfois dans une remarque s.v. hot-dog, pour préciser qu’il s’agit d’une traduction en usage au Québec (v. Robert 1985 et RobHist).