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CALME [kalm]
adj. et n. m.

  

Mar., vieilliFaire calme, faire du calme : ne pas y avoir de vent.

Il fit calme toute la journée jusqu’à environ quatre heures, alors il s’éleva une brise vers l’O[uest] S[ud]-O[uest]. 1778, La Gazette de Québec, 1er octobre, p. 1.

À la place de venter, il a fait calme; pas une haleine de vent de la nuit. 1959, Rivière-au-Tonnerre (Saguenay), AFEUL, P. Perrault 162 (âge de l’informateur : n. d.).

Alors demain, là, mon vieux, on va te laisser continuer la pêche [...]. Lundi, on va se reprendre, s’il peut faire du calme [...]. [...] si il fait beau pis si que t’es capable, peut-être qu’on ira. 1962, île aux Coudres (Charlevoix-Ouest), AFEUL, P. Perrault 223 (âge de l’informateur : n. d.).

Histoire

Depuis 1778. Héritage de France. Faire calme a été relevé en wallon (v. HaustLiég 129); pour faire du calme, cp. il fait un grand calme « le temps est calme » en français du XVIIIe s. (v. Danet 1735). Découle de calme adj. « qui est exempt d’agitation (en parlant de la mer, de l’air) », attesté en français depuis Estienne 1549, et de calme n. m. « cessation complète de vent », attesté depuis 1418 (v. FEW cauma 2, 539b).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Calme. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 25 avril 2024.
https://www.dhfq.org/article/calme