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BONNETTE [bɔnɛt]
n. f.

  

VieilliBonnet, en partic. bonnet de femme ou d’enfant.

Une bonnette de fillette, de bébé. Une bonnette d’hiver pour enfant. Une bonnette de religieuse.

Pourquoi que tu couds pas d’abord? C’est moins mêlant. Tiens, j’ai pas mal tissé de laine, à l’hiver. Je peux t’apporter les bouts de pièces, si tu veux. [...] tu trouverais de quoi faire des belles bonnettes pour ton petit. 1947, G. Guèvremont, Marie-Didace, p. 155.

Une race au chef toujours couvert, le chapeau remplaçant la maison, une race à chapeau, chapeau de paille, melon, coco, tuyau, mitre, bonnet, bonnette, et les casques, les casques! en peau de loutre, en peau de lièvre, en peau de ci, en peau de ça, enfoncés jusqu’aux yeux [...]. 1972, J. Ferron, Les confitures de coings et autres textes, p. 83.

Histoire

Depuis 1703 (BAnQQ, gr. Fl. de Lacetière, 5 mars, p. 15 : neuf autres bonnettes vielles). Héritage de France; relevé en français depuis le XVe-XVIe s. (au XIXe s., surtout dans le sens de « petite coiffure d’enfant », v. FEW abonnis 24, 40b, Trévoux 1771, Larousse 1866, TLF), mais donné aujourd’hui comme vieux ou régional par les dictionnaires qui l’attestent encore (v. GLLF, TLF, Robert 1985). Relevé en outre dans la plupart des parlers de la France, de la Belgique et de la Suisse (sous des variantes propres à ces parlers, v. FEW 24, 40b-41a).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Bonnette. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 9 décembre 2024.
https://www.dhfq.org/article/bonnette