BIBITTOPHILE [bibitɔfil]
n. et adj.
Variante graphique : bébitophile.
Rare(Personne) qui se passionne pour les insectes.
En une phrase, voici l’image morale des Finissants 63‑64. […] Jean Lacaille : un bébitophile, un oiseauphile et un plantophile. 1975, La Tribune, Sherbrooke, 30 août, p. 2.
Le Musée canadien de la nature (MCN) accueille Aventure de bibittes, une toute nouvelle exposition qui, tant par son contenu qu’en raison de sa direction artistique, aussi immersive que spectaculaire, risque fort de laisser une empreinte indélébile sur les petits cerveaux en formation et leur imaginaire – ce, qu’ils soient insectophobes ou bibittophiles… 2024, Le Droit (site Web), arts (arts visuels), 18 mars.
(Dérivé). RareBibittophilie n. f. Amour des insectes.
Rem.Aussi écrit bébitophilie (hapax; voir Histoire).
Il en ressort [d’études poussées d’ADN] que neuf dixièmes (90 %) des cellules de notre corps sont des organismes non humains. Qu’est-ce donc alors qu’un humain? C’est à 90 % des bibittes (en faisant le décompte par tête de pipe cellulaire). Cela interpelle l’humanisme qui chante l’amour des humains… Bibittophilie? Méchante révolution copernicienne, détrônant encore une fois l’humain! 2012, Cl.‑M. J. Braun, Pour un monde moins humain!, Québec humaniste, vol. 7, no 1, p. 21.
Histoire
Bibittophile, depuis 1975, et bibittophilie, depuis 2004 (Le Devoir, Montréal, 26 octobre, p. A4 : Faisons coup double en combinant les thèmes de l’amitié et de la bébitophilie). Ces deux mots sont composés à partir du subst. bibitte* (v. ce mot, sens I.A.1) et, respectivement, du suff. -phile (qui signifie notam. « amateur de ») ou -philie, qui sert à former des subst. fém. désignant, entre autres, un goût, une tendance ou une affinité (v. TLF et Robert (en ligne) 2024‑09, s.v. -phile, -philie).