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BANDEUR [bandœʀ] ou  BINDER [bajndœʀ]
n. m.

Rem.

1. On rencontre également la prononciation [bɑ̃dœʀ], associée à bandeur (voir Histoire). 2. Variantes graphiques : (d'après une variante de prononciation) bender, bendeur.

  

Techn.Instrument, dispositif utilisé notam. pour tendre une corde, une chaîne maintenant ensemble des choses disjointes.

Un bandeur de bois, de fer. Un bandeur à clôture.

SYN. tendeur.

Ça [des radeaux de bois], c’était chaîné par en-dessour jusque par en-dessus avec des chaînes pis des binders de bouleau, là. Ça avait trois, quatre pouces de gros. Des bouleaux quasiment seize, vingt pieds, là, tu sais, pour tordre la chaîne, là. Ils appelaient ça un binder, là. 1970, Sainte-Croix (Lotbinière), AFEUL, G. Dulong 127 (âge de l’informateur : 77 ans).

Histoire

Depuis 1890 (d’après LavChic 61 : un bendeur). Emprunt de l’anglais binder (v. par ex. Funk 1909 et Webster 1986). Ce mot a été associé à la famille de bander « tendre (une corde, un câble, etc.) avec effort », ce qui explique que l’on rencontre également la prononciation francisée [bãdœʀ].

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Bandeur ou binder3. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 30 août 2024.
https://www.dhfq.org/article/bandeur-ou-binder