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BANDER [bande] ou  BINDER [bajnde]
v. tr.

Rem.

1. On rencontre également la prononciation [bɑ̃de], associée à bander (voir Histoire). 2. Variante graphique : (d’après une prononciation [bɛnde]bender.

  

Techn.Relier, maintenir ensemble (des choses disjointes) au moyen d’un lien souple tendu par un bandeur.

Bander une charge. Bander un voyage de foin, de bois.

Je n’ai pas connaissance que Sifroi Hardy ait brisé ses cribs [= petits radeaux] en les bendant [...]. 1874, Trois-Rivières, BAnQQ, Cour d’appel (Québec), cause no 10 (1875), factum de l’intimé, p. 9.

 Bandage n. m. Action de bander.

Histoire

Depuis 1874. De l’anglais to bind « to make secure by tying » (v. OED et Webster 1986). La prononciation francisée [bɑ̃de], associée à la graphie bander, montre que le mot a été rapproché du français bander « tendre (une corde, une chaîne, etc.) avec effort » (attesté depuis le XVe s., v. FEW germanique *bindō‑ 151, 113a).

Dernière révision : octobre 2022
Trésor de la langue française au Québec. (2022). Bander ou binder2. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 19 avril 2024.
https://www.dhfq.org/article/bander-ou-binder