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BANDAGE [bɑ̃daʒ]
n. m.

  

Vulg.Érection.

Bandage de pisse, causé par la pression de la vessie sur les nerfs érecteurs.

Faut qu’je l’aye moé, cte poudrée là... Chu capab... J’ai faite la guerre. Y à einque elle qui peut m’faire partir mon bandage! J’l’aime comme un maudit fou. 1968, A. Loiselet, Le mal des anges, p. 57.

Du rire on est passés aux minouchages, aux minouneries, aux bandages en règle. 1982, J.-P. Filion, À mes ordres, mon colonel!, p. 26.

Histoire

Depuis 1957 (Bélisle1). A certainement été hérité de France; attesté comme tel dans les parlers de la Suisse romande (v. GPSR) et relevé dans le sens voisin de « pénis », d’où affiler le bandage « coïter », en français du XVIe s. (v. GuirÉrot).

Version du DHFQ 1998
Trésor de la langue française au Québec. (1998). Bandage1. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 19 avril 2024.
https://www.dhfq.org/article/bandage