AVOCAT [avɔka] ou [avokɑ]
n. m. et adj. invar.
n. m. Avocatier, en partic. petit avocatier tenant lieu de plante d’appartement.
Rem.On dit parfois avocado.
L’avocatier [titre]. [...] Pour donner naissance à un avocat, il faut débarrasser le noyau de la chair qui l’entoure, en prenant bien soin de ne pas l’abîmer. [...] La méthode de culture la plus répandue est celle dite « du verre d’eau ». On enfonce 4 cure-dents autour du noyau, puis on dépose le tout dans un verre rempli d’eau de manière que la partie plate du noyau soit en contact avec le liquide, les cure-dents servant de supports. Attendre la formation des racines et l’émergence de la tige avant de placer en terre. 1977, Châtelaine, novembre, p. 68.
adj. invar. D’une couleur, d’une teinte vert foncé qui rappelle celle du fruit de l’avocatier.
Une laveuse, une sécheuse, un poêle avocat. (En appos.). Couleur avocat. Vert avocat.
n. m. Couleur vert foncé.
Rem.On dit aussi avocado.
Son boîtier [d’une horloge] en plastique moulé, d’un profond vert avocat, présente une forme originale de planche à pain. 1969, catalogue Canadian Tire. Printemps-été 1969, p. 111.
Poubelles en métal résistant doublées d’un seau en plastique noir. Un produit durable de General Steel, fini blanc, or ou avocat. 1976, Le Soleil, Québec, 29 décembre, p. C5 (annonce).
J’ai dû acheter un nouveau réfrigérateur. J’ai été chanceuse, il y avait une vente, mais de couleur « avocat » seulement. Comme mon poêle et ma laveuse étaient blancs, je les ai échangés et ils m’ont laissé les trois morceaux à très bon prix. 1977, Cl. Des Rochers, Le monde aime mieux..., p. 116.
Histoire
D’après l’anglais américain avocado (v. WebsterW 1988 et NYT-Dict 1982), mot qui a aussi pénétré tel quel en français du Québec (v. avocado, Hist.).
1Depuis 1977. 2Depuis 1969.