AMPHITHÉÂTRE [ɑ̃fiteɑtʀ]
n. m.
Salle de concert, de spectacle, aménagée dans un édifice public.
Rem.1. Recommandé par certains pour remplacer auditorium. 2. Amphithéâtre a aussi, comme en France, le sens de « grande salle de cours pourvue de gradins (p. ex. à l’université) ».
On a pu enfin la voir cette voix, capable de sonner le réveil des vies qui se terrent sous les pas des espoirs blessés. L’amphithéâtre de la bibliothèque Gabrielle-Roy débordait littéralement de ce public venu célébrer [...] ce moment privilégié. 1987, Le Soleil, Québec, 30 avril, p. D2.
Vaste construction garnie de gradins général. disposés en forme de cercle, destinée avant tout à la tenue d’activités sportives.
Rem.Usité surtout dans la langue des médias, notamment dans celle de la presse sportive, comme synonyme d’aréna, qui est le terme courant.
Chez les Fusiliers Mont-Royal, rien n’est négligé qui puisse endurcir les hommes. Une simple partie de football entre deux équipes du régiment donne lieu à des rudesses que le public sportif n’admettrait certainement pas dans les amphithéâtres du Canada. 1942, É. Baudry, Jean-Baptiste s’en va-t-en guerre, 17 novembre, p. 4-5 (radio).
C’était vers la fin des années 50, début des années 60; la lutte était à son plus fort. Les foules se ruaient pour voir leurs idoles à l’œuvre [...]. Et puis plus rien. Graduellement, la lutte disparaît des grands amphithéâtres [...]. 1986, TV Hebdo, 9-15 août, p. 17.
Histoire
1Depuis 1963 (Barbeau1 176); par extension du sens de « grande salle de cours pourvue de gradins », attesté en français depuis Boiste 1829 (v. FEW amphitheatrum 24, 483b). 2Depuis 1942; d’après l’anglais amphitheatre (v. OED; v. aussi Random 1983, s.v. amphitheater).