A.M. [ɑɛm]
adj. invar. ou adv.
Écrit A.M. ou a.m.
(Emploi critiqué). Dans le système horaire qui divise la journée en deux périodes de douze heures, se dit des heures comprises entre minuit et midi (par oppos. à p.m.).
De 9 heures a.m. à 5 heures p.m.
(Parfois en appos. à une indication de jour). Pendant l’avant-midi.
Dimanche a.m.
Rem.Les abréviations a.m. et p.m. sont d’usage courant à l’écrit, notamment pour indiquer les heures d’ouverture des magasins, des édifices publics, etc. Dans la langue officielle, on a plutôt recours maintenant au système qui compte les heures de 0 à 24, comme en France et conformément à l’avis de normalisation de l’OQLF (voir OLFAVIS4, no 1642).
Il logea ses troupes au Collège, au Presbytère, & à la Prison. Il laissa St Hyacinthe, mercredi, le 6 Décembre, vers 7h. a.m. 1838 (1978), A. Papineau, Journal d’un Fils de la liberté, t. 2, p. 16, n. 1.
Servantes demandées pour lunch, de 10 a.m. à 2 p.m.; pas de travail le samedi ni le dimanche; bon salaire. 1920, La Presse, Montréal, 25 août, p. 11 (annonce).
A huit heures pile Jeanne fourre sa carte sous le poinçon-horaire. Clang! « 8 hres a.m. » comme tous les matins depuis treize mois. 1967, Cl. Jasmin, Les cœurs empaillés, p. 27.
Avis public est, par les présentes, donné [...] qu’en conséquence, un référendum sur ce règlement sera tenu le 11 mars 1973 de 9:00 heures a.m. à 7:00 heures p.m. à l’endroit ordinaire des réunions du Conseil [...]. 1973, Le Soleil, Québec, 1er mars, p. 54.
Histoire
Depuis 1838; de l’anglais, qui emploie a.m. comme abréviation de la locution latine ante meridiem « avant midi » (v. OED, Random 1983). Parfois interprété, au Québec, comme la forme abrégée de avant-midi. Cette abréviation figure dans les dictionnaires français depuis Larousse 1928, mais les Français n’y recourent que par référence à un usage étranger (v. notam. PRobert 1993).