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ABÎMAGE [abimaʒ]
n. m.

  

VieilliDégât, désordre, ravage.

Les vaches ont passé la nuit dans le jardin : c’est pas un petit abîmage! 1930, La Société du parler français au Canada, Glossaire du parler français au Canada, p. 4.

[...] vous vous en souvenez, cette nuit de novembre, qu’on voyait ni ciel, ni terre, qui [= qu’il] pleuvait, qui ventait que c’en était tout un abîmage. 1938, Cl.-H. Grignon, Le déserteur, 26 décembre, p. 7 (radio).

Mets des choses intéressantes dans ta vie, et ne pleure plus, c’est du temps perdu et le pire « abimage » de tes yeux et de ta beauté. 1963, Le Bulletin des agriculteurs, septembre, p. 52.

Action de confondre, d’éreinter qqn dans une discussion. (GPFC, Bélisle1-2).

Histoire

Depuis 1930; de abîmer « mettre (qqch.) en mauvais état, causer du dommage (à qqch.) », attesté en français depuis Académie 1798 (v. FEW abyssus 24, 63a). Pour le sens d’« action de confondre », v. abîmer (sens II.2).

Dernière révision : novembre 2020
Trésor de la langue française au Québec. (2020). Abîmage. Dictionnaire historique du français québécois (2e éd. rev. et augm.; R. Vézina et C. Poirier, dir.). Université Laval. Consulté le 18 avril 2024.
https://www.dhfq.org/article/abimage